Les Chroniques de Sophie
« Chasing for the sun »
Cher.e toi,
Vendredi soir, nous avons couru après le soleil. Une envie de solitude, de liberté, loin de la ville, une envie de se retrouver, et les retrouver mes fidèles compagnons qui s’appellent : mer, vent ,soleil, lune, étoiles.
Il fallait impérativement arriver à notre destination avant le coucher du soleil. Oui je suis relou, je voulais faire un plouf, et trinquer avant de dire « Aurevoir soleil et bonjour pleine lune ».
A 5min prêt c’était foutu. Sacré décalage horaire, Biarritz 21h45 et Marseille 21h15, on se perd. Mais mon pilote il est trop fort. He did it !
Bref, après un plouf dans le grand bleu et un apéro libanais, il était temps de construire notre cabane (il le sait, il gagne 100000 points en m’offrant une cabane, il va être tranquille pendant 6 mois là ): un matelas gonflable, une vraie couette, deux oreillers et une grande bâche en guise de toit.
Oui c’était humide, oui ça bougeait mais j’ai vu les étoiles filantes et je peux dire qu’après 36 ans, je n’ai plus le mal de mer… on avait prévu au cas où le tue l’amour, vous savez les lunettes qui sont passées à qui veut être on associé et nous fait ressembler à une vieille binoclarde ?? Voilà, c’est ça.
Je peux m’en prendre qu’à moi-même, c’est moi, toute fière qui ai acheté ça pour mon « beau-fils » à la base. J’ai testé sur le ferry, oui ça marche, mais non merci. J’ai vu les photos… plus jamais . Mais ça c’est de l’histoire ancienne.
On s’est donc réveillé entre amoureux avec le soleil, on a plongé dans la mer bleue qui nous tendait les bras. Les poissons nous ont accueilli comme si on était l’un d’entre eux. On était là, à les regarder et c’était beau.
Un bateau est arrivé, c’était l’heure de rentrer. Une bulle hors du temps se refermait. J’en veux encore. Mais ça, ça ne tient qu’à nous. Même à 20min de chez nous.
Je vous souhaite de trouver vos moments, ces pauses où rien ne peut arriver, tout est léger, vous vous sentez libres; et ça, ça n’a pas de prix comme dirait Mastercard.
Bisous