Le 1er décembre 2023
J’écoutais un podcast et on parlait de Sophie Fontanel qui avait commencé son blog en postant un article tous les jours.
J’ai réfléchi et adoré le concept d’écrire ce qu’on a l’esprit sans réfléchir, une sorte de lâcher-prise auquel j’ai tant de mal à m’astreindre. Alors en ce premier décembre, je relève le défi ! Et ce jusqu’au 31 décembre minimum.
Les premiers textes seront surement lus par moi-même, donc la prise de risque est limité :)
Parlons de la prise de risque justement. Depuis une semaine, j’ai un déclic sur le passage à l’action. Je travaille depuis 3 ans (au moins si ce n’est 4) sur la marque WOODIE. Bien sûr, j’ai eu des excuses : je ne suis pas couturière, je ne pouvais donc pas développer à 100% le produit seule; et le covid est passé par là. Cependant, en y repensant je me suis mis des barrières, seules. Je souhaitais lancer une « grosse » marque dès le début sinon ça ne m’intéressait pas. La marque parfaite qui décollerait avec le graphisme qui va bien, le logo parfait. La multiplicité de produits en ligne.
Ce concept est possible si l’on gagne au loto… j’ai donc travaillé en parallèle pour développer la marque. Mais il faut être réaliste, je ne suis pas crésus et le lancement ne sera jamais parfait.
J’aurais pu lancer l’activité seconde-main depuis 1 an mais je pense que je ne me sentais pas légitime, je me sentais seule et j’avais peur de l’échec.
Quand on y pense, ce mot échec, est fort. Avant même de commencer, on enterre déjà toutes nos idées…
Il y a une semaine j’ai reçu un courrier d’info retraites : « Madame, il vous reste 33 ans à travailler ». Merci, au revoir…
Mon esprit a commencé à tourner à toute vitesse : « 33 ans.. J’ai 35 ans, il me reste donc autant d’années à travailler. Cela fait 4 ans (soyons honnête) que j’ai ce projet Woodie en tête, que je travaille dessus mais que rien de concret n’est sorti. Je ne vais pas passer les 33 prochaines années à être dans cette salle d’attente à me demander « et si » ou à attendre que quelqu’un le fasse avant moi pour abandonner. J’ai donc eu un premier déclic.
Le 2ème déclic était la masterclass de Marie Couroy et Katinka Sarkozy. Nous avons eu la chance d’écouter Kenza Keller de la marque TALM. Elle nous racontait qu’elle avait mis 1 an 1/2 entre l’ouverture de sa page Instagram et le lancement de son premier produit. Ce n’était pas prévu mais c’était ok. Elle avait réussi à rallier une communauté autour d’elle sans produits, en trouvant le bon moyen pour elle de s’exprimer. « Et pourquoi pas moi ? » .Toutes les intervenantes l’ont répété, le produit doit être remarquable mais il ne sera pas parfait, enlevez-vous ce mythe et allez-y. En rentrant dans le train, j’ai donc déroulé tout ce que je voulais faire. L’écriture et la création d’un média en complément de Woodie était un vieux rêve. Un magazine pour toutes, comme un cahier qu’on s’échange entre meilleures amies. Les vieux magazines Julie ou Lolie avec plein de tests; des rencontres, des expériences de vie comme dans le ELLE; J’ai donc commencé à créer un site web
Le 3ème déclic était avant-hier : j’écoutais le podcast de Pauline Laigneau avec Catherine Painvin (la fondatrice de Tartine et Chocolat). Cette femme est un booster de passage à l’action. Elle avait 19 ans, 2 enfants et un 3ème en route, un mari en prison; elle a commencé à mettre du tissu sur un bloc notes, le vendre, puis 5/10 - puis le même tissu sur un carnet, etc… elle était obligée de faire rentrer de l’argent. Cette urgence et cette absence de choix fait que l’idée et l’action s’enchaînent obligatoirement - on teste, ça marche tant mieux, ça marche pas, on change. Pourquoi se poser 10 milliards de questions.
L’absence d’options est sans doute la clé.
Je me suis donnée jusqu’à fin décembre 2023 pour sortir quelque chose sinon j’arrêterai, je vais y arriver. Pas de la manière que j’avais imaginé, c’est certain, mais petit pas par petit pas.
On y va et ça sera le meilleur des cadeaux de Noel.